Atlas hydrologique de la Suisse
Advection

En météorologie, l’advection (lat. « advectio » = transport) désigne le déplacement horizontal de masses d’air plus chaudes, respectivement plus froides ou plus humides, espectivement plus sèches.

Lors du déplacement horizontal de masses d’air plus chaudes, celles-ci glissent au-dessus des masses plus froides, ce qui provoque l’apparition de nuages stratus et stratiformes.

Agriculture

Activité ayant principalement pour objet la culture des terres et l’élevage en vue de la production végétale et animale.

Aire d’alimentation

Zone délimitée en complément des zones de protection des eaux souterraines pour améliorer la qualité de l’eau et réduire le risque de pollution. L’utilisation de certaines substances (p. ex. engrais minéraux, lisier, produits phytosanitaires) y est limitée (voir aussi mesures d’organisation du territoire relatives aux eaux).

Alimentation artificielle des nappes

Intervention humaine consistant à utiliser l’eau des rivières (généralement pré-épurée) pour recharger un aquifère. Grâce à son infiltration forcée dans le sol, cette eau est débarrassée des matières en suspension, des germes, voire des produits chimiques, et peut être utilisée comme eau potable.

Aménagement des cours d’eau

Ensemble des mesures, interventions techniques et constructions réalisées dans le domaine des eaux souterraines et des eaux de surface pour permettre ou améliorer l’utilisation de celles-ci, influencer les conditions écologiques et protéger le milieu bâti et les surfaces agricoles.

Aménagement du territoire

En Suisse, ensemble des plans d’aménagement des collectivités publiques à tous les niveaux de l’Etat (Confédération, cantons, communes) dans tous les domaines sectoriels (transports, environnement, économie, société, etc.). L’aménagement du territoire a pour tâche de prendre en compte les différents intérêts liés à l’occupation du territoire (conflit d’usage) et de coordonner entre elles les diverses fonctions du sol et les activités à incidence spatiale.

Apport de nutriments (eutrophisation)

L’utilisation de fertilisants (nitrate et phosphate, p. ex.), l’élevage (matières fécales, p. ex.) ou une mauvaise épuration des eaux usées peuvent être à l’origine d’un apport excessif de nutriments dans les cours d’eau et les nappes souterraines.

Un apport excessif de nutriments peut favoriser la prolifération des algues et de ce fait abaisser la teneur de l’eau en oxygène, au détriment de la population piscicole et de la biodiversité en général.
Plusieurs petits lacs situés dans des régions vouées à une agriculture intensive (lac de Hallwil, p. ex.) sont aérés artificiellement pour échapper à l’asphyxie.

Apports diffus

Rejet de substances dans les eaux via l’atmosphère ou par entraînement de polluants en surface (voir aussi apport ponctuel).

Apports ponctuels

Rejet de substances dans les eaux par diverses voies (p. ex. sorties de STEP, conduites non étanches, sites contaminés) (voir aussi apport diffus).

Aquiclude

Couche de roche peu perméable le long de laquelle l’eau souterraine s’écoule souvent jusqu’à la surface de la terre, avant d’y jaillir sous forme de source.

Aquifères en roches meubles

Formation géologique perméable contenant de l’eau en quantités exploitables. En Suisse, ce type d’aquifère se rencontre surtout sur le Plateau et dans les vallées des grands fleuves alpins.

Aquifères fissurés

Aquifère perméable en terrain cristallin contenant des quantités d’eau exploitables le long de fissures.

Aquifères karstiques

Aquifère perméable en terrain calcaire contenant des quantités d’eau exploitables le long de cavités (conduits karstiques).

Artisanat

Ensemble des petites et moyennes entreprises de production et de transformation dans les secteurs secondaire et tertiaire, c’est-à-dire principalement dans les branches suivantes : production et artisanat (p. ex. menuiserie, entreprise de peinture), réparation et entretien (p. ex. garage), commerce de détail et de gros, restauration, services de proximité (p. ex. salon de coiffure, cordonnerie, magasin d’optique) (voir aussi industrie).

Ascendance orographique

L’ascendance orographique (grec « oros » = montagne) désigne l’ascension de masses d’air le long de montagnes.

Si les masses d’air se refroidissent jusque au point de rosée lors de l’ascendance orographique, des nuages se forment et des précipitations orographiques (précipitations de barrage) peuvent survenir.

Averses

Une averse est une précipitation courte et intense qui est souvent générée par des nuages cumulus à proximité du front froid.

Les averses intenses survenant au front froid sont provoquées par le refoulement de l’air chaud par l’air froid (advection) et la rapide ascension qui s’ensuit (convection). En peu de temps, une grande quantité de vapeur se condense dans l’air chaud et produit d’imposants nuages cumulus. L’énergie de condensation libérée amplifie l’ascension de l’air chaud.

Bassin versant

Par bassin versant on entend une zone délimitée dont toute l’eau s’écoule vers un endroit défini.

L’écoulement de l’eau d’un bassin versant est influencé par les facteurs suivants : climat, altitude, glaciation, topographie, sols, géologie et forme. Ces caractéristiques définissent aussi la répartition saisonnière des débits caractéristiques du cours d’eau, le régime d’écoulement.

Besoin en eau d’irrigation de l’agriculture

Le besoin en eau d’irrigation comprend la quantité d’eau (précipitations non comprises) nécessaire à une récolte optimale.

Le besoin en eau d’irrigation dépend des conditions climatiques (précipitations, évaporation), du régime d’eau du sol ainsi que du besoin en eau des plantes cultivées. De manière générale, l’agriculture sans irrigation est possible dans les régions où la quantité annuelle de précipitations est supérieure à l’évaporation (agriculture pluviale). Cependant, l’irrigation est aussi pratiquée dans les régions humides, d’une part pour les plantes en culture submergée (p.ex. le riz), d’autre part durant la période sèche.

Besoins en eau

Les besoins en eau sont la quantité d’eau nécessaire, pendant une période donnée, pour la satisfaction complète des besoins connus ou estimés d’une société.

La demande d’eau est la quantité d’eau requise au cours d’une période donnée pour différents usages conditionnés par la vie économique et sociale.

Bisse

Un bisse est un canal à ciel ouvert qui amène l’eau des torrents ou des lacs vers les prairies, les champs, les vergers et les vignes pour les irriguer.

Captages de sources

Ouvrage de prélèvement conduisant l’eau d’une émergence naturelle vers un réservoir.

Captages d’eau souterraine

Ouvrage de prélèvement permettant d’exploiter l’eau souterraine des aquifères en roches meubles des fonds de vallée à l’aide de puits de pompage.

Centrales au fil de l’eau

Installation utilisant la force hydraulique pour produire de l’électricité. L’eau de la rivière est retenue à l’aide d’un barrage et l’énergie cinétique de la chute d’eau est transmise directement à une turbine. Le débit sortant en aval de la centrale correspond au débit entrant en amont du barrage, contrairement à ce qui est le cas avec une centrale à accumulation.

Centrales hydroélectriques

Installation utilisant la force hydraulique pour produire de l’électricité. Dans une centrale hydroélectrique, l’eau actionne une ou plusieurs turbines qui produisent de l’électricité via un générateur. La force hydraulique est une source d’énergie renouvelable.
\n On distingue les centrales au fil de l’eau, les centrales à accumulation et les centrales de pompage-turbinage : \n – les centrales au fil de l’eau utilisent le courant d’une rivière pour produire de l’électricité ; \n – les centrales à accumulation et les centrales de pompage-turbinage peuvent adapter leur production à la demande en stockant l’eau de la rivière dans un lac de retenue ; \n – les centrales de pompage-turbinage pompent de l’eau dans un bassin de stockage quand la demande est faible pour produire de l’électricité quand la consommation ou les prix augmentent.

Wasserkraftwerke werden unterschieden in Lauf-, Speicher- und Pumpspeicherkraftwerke: \n – Laufkraftwerke nutzen die Strömung eines Flusses zur Stromerzeugung. \n – Speicher- und Pumpspeicherkraftwerke können ihre Produktion der Stromnachfrage anpassen, indem das Wasser in Stauseen gespeichert wird. Pumpspeicherkraftwerke pumpen bei geringer Stromnachfrage Wasser in die Speicherbecken, um bei hoher Nachfrage oder hohen Strompreisen Strom zu produzieren.

Centrales à accumulation

Installation utilisant la force hydraulique pour produire de l’électricité. L’eau est stockée dans un lac de retenue pour être turbinée en fonction de la demande. Les centrales à accumulation contribuent ainsi considérablement au stockage de l’énergie produite à partir de sources renouvelables. Leur exploitation provoque cependant de fortes fluctuations de débit (éclusées) en aval, lesquelles perturbent l’habitat des organismes aquatiques et le charriage (voir aussi centrale au fil de l’eau).

Changements climatiques

Le terme de changements climatiques désigne la modification du climat à long terme due à des causes naturelles ou anthropiques.

Il est hautement probable (95 – 100 %) que les activités humaines soient la cause principale du réchauffement global observé depuis le milieu du 20e siècle (selon IPCC, 2014).

Combat contre les dangers

Par le combat contre les dangers, on tente de réduire le danger potentiel au moyen de mesures de construction essentiellement.

Concession d’exploitation des eaux

En Suisse, il faut obtenir une concession (du latin « concessio » : action d’accorder, de concéder) du canton ou de la commune pour exploiter les eaux publiques.

Concession hydraulique

En Suisse, toute utilisation de l’eau, notamment pour produire de l’hydroélectricité, requiert une concession (du latin « concessio » : action d’accorder, de concéder) du canton ou de la commune.

Conflits d’usage

Désaccord surgissant entre les utilisateurs de surfaces et de ressources en raison d’intérêts politiques, économiques, sociétaux ou écologiques divergents ou opposés (voir aussi aménagement du territoire).

Connaissance des objectifs

La connaissance des objectifs montre les valeurs, normes et visions des parties prenantes et synthétise les arguments pour et contre les scénarios et objectifs envisagés.

Pour étudier les problèmes de la vie concrète, la recherche transdisciplinaire allie savoir scientifique et savoir pratique, en distinguant trois types de connaissances : connaissance des objectifs, connaissance du système et connaissances nécessaires au processus de transformation.

Connaissance du système

La connaissance du système saisit les processus décisifs d’un système, dans les conditions actuelles et futures (changements climatiques et socioéconomiques).

Pour étudier les problèmes de la vie concrète, la recherche transdisciplinaire allie savoir scientifique et savoir pratique, en distinguant trois types de connaissances : connaissance des objectifs, connaissance du système et connaissances nécessaires au processus de transformation.

Connaissances nécessaires au processus de transformation

Les connaissances nécessaires au processus de transformation montrent comment les conditions actuelles peuvent être modifiées et quelles mesures permettent d’atteindre les objectifs.

Pour étudier les problèmes de la vie concrète, la recherche transdisciplinaire allie savoir scientifique et savoir pratique, en distinguant trois types de connaissances : connaissance des objectifs, connaissance du système et connaissances nécessaires au processus de transformation.

Consommation de l’eau

La consommation de l’eau englobe à la fois l’eau qui s’infiltre dans le sol ou qui s’évapore et l’eau qui est consommée ou polluée (irrigation, eau potable, p. ex.).

Consommation d’eau potable

La consommation d’eau potable représente généralement la quantité quotidienne ou annuelle d’eau potable consommée par personne.

Ces trente dernières années, la consommation totale d’eau potable par personne a diminué en Suisse de plus de 100 litres par personne et par jour pour atteindre 300 litres aujourd’hui (y compris industrie et artisanat). Les ménages ne consomment plus que 142 litres par personne et par jour. Si l’on y ajoute l’eau consommée sur le lieu de travail, pendant les loisirs et en vacances, cela représente en moyenne 162 litres par personne et par jour.
Cette évolution est notamment due à la sensibilisation de la population et à la meilleure efficacité des appareils ménagers (lave-vaisselle, p. ex.). Une partie importante des économies d’eau réalisées résulte toutefois de la délocalisation à l’étranger d’industries gourmandes en eau (industrie textile, p. ex.).

Convection

En météorologie, la convection (lat. « convectum » = transporter) désigne l’ascension de masses d’air chaud dans un air environnant plus froid.

Généralement, la convection est provoquée par le rayonnement solaire qui réchauffe le sol et la masse d’air au-dessus. Lorsque l’air ascendant se refroidit et atteint le point de rosée, il y a formation de nuages. La formation de nuages de convection et d’orages est observable surtout en été.

Correction des eaux

Remodelage des cours d’eau et des lacs par des mesures techniques d’aménagement prises à des fins diverses : protection contre les crues, utilisation des eaux (p. ex. pour la navigation), occupation de nouvelles terres ou amélioration foncière de la zone alluviale adjacente.

Correction du cours d’une rivière (rectification)

La correction (rectification) du cours d’une rivière désigne le raccourcissement du lit d’un cours d’eau au moyen de mesures de construction.

Les corrections de cours de rivières sont souvent combinées avec des mesures d’aménagement des berges.

Cours d’eau

Eau s’écoulant à la surface de la terre. Les ruisseaux et les rivières sont naturels, alors que les canaux sont artificiels (voir aussi lac).

Crues

Une crue désigne l’état d’un cours d’eau où d’un lac, dont le niveau d’eau ou le débit atteint ou dépasse une valeur seuil.

Cyclone

Un cyclone est un tourbillon de basse pression avec un front chaud et un front froid.

En Europe de l’Ouest, les cyclones apparaissent lorsque l’air subtropical chaud et l’air polaire froid buttent l’un contre l’autre. Il s’en suit la formation d’un front chaud et d’un front froid accompagnés de la formation de nuages et de précipitations. Les cyclones se déplacent vers l’est avec les vents d’ouest.

Danger potentiel

Le danger potentiel définit l’intensité et la fréquence à laquelle un danger naturel peut survenir dans une zone définie.

Dangers naturels

Les dangers naturels englobent tous les processus naturels qui peuvent être dangereux pour l’homme, l’environnement ou pour la valeur réelle d’objets.

Débit de source

Le débit de source désigne l’écoulement d’une source. Il est souvent mesuré en litres par minutes.

Le débit de source est mesuré le plus près possible de l’émergence à l’aide d’un profil d’écoulement naturel ou d’un déversoir artificiel. Le débit de source indique l’écoulement naturel d’un système hydrogéologique, tandis que le niveau des nappes phréatiques indique le niveau de ce système. Le niveau des nappes phréatiques et le débit de source dépendent de l’infiltration de l’eau des précipitations et des fleuves, de la géologie, de l’inclinaison, de l’épaisseur des couches aquifères et de l’utilisation par l’homme.

Digue

Ouvrage artificiel construit le long d’un cours d’eau pour protéger ses abords contre les crues.

Dispositions sur les débits résiduels / Dispositions relatives aux débits résiduels

Depuis 1992, le droit suisse sur la protection des eaux réglemente les quantités d’eau (débits résiduels) devant obligatoirement s’écouler dans le lit des rivières et des ruisseaux en aval des prélèvements, afin que les cours d’eau puissent remplir leurs multiples fonctions naturelles (habitat pour la flore et la faune, dégradation des polluants, etc.).

Pour les prélèvements dont la concession est antérieure à 1992, les dispositions sur les débits résiduels ne doivent être respectées qu’à partir du renouvellement de la concession.

Distribution de l’eau

Nécessitant une gestion concertée, la distribution de l’eau aux divers usagers d’une région englobe le captage des eaux souterraines, le traitement de l’eau destinée à être consommée et le transport de l’eau potable par le réseau de canalisations.

Drainage

Opération destinée à assainir un sol trop humide en favorisant l’écoulement de l’excès d’eau au moyen de fosses, pompes, conduites et drains artificiels, afin de permettre l’utilisation agricole des terres.

Droits d’eau

En Suisse, des droits d’eau règlent la gestion de l’eau, notamment en matière de protection des eaux superficielles et souterraines, de distribution, d’épuration, d’aménagement hydraulique, d’irrigation, de production hydroélectrique et de protection contre les crues.

Durabilité

Le terme de durabilité désigne la capacité à répondre aux besoins sociétaux, économiques et environnementaux présents au niveau local, régional et global, sans empêcher les générations futures de subvenir à leurs propres besoins.

Débit

Volume d’eau traversant un point donné d’un cours d’eau dans un laps de temps déterminé (p. ex. mètres cubes par seconde).

Débits résiduels

Quantité d’eau minimale à maintenir dans le lit d’un cours d’eau à l’aval d’un prélèvement, en application de la loi sur la protection des eaux. Le but est de permettre aux eaux de remplir leurs multiples fonctions naturelles (p. ex. habitat pour la faune et la flore, dégradation des polluants).
Les prélèvements autorisés avant l’entrée en vigueur de la loi ne sont soumis à ces prescriptions qu’à partir du renouvellement de la concession. Pour certains, il faudra attendre les années 2060.

Für Wasserentnahmen, die vor 1991 bewilligt wurden, gelten die Restwasserbestimmungen erst, sobald die Konzession zur Nutzung des Wassers erneuert werden muss. Teils ist dies erst in den 2060er Jahren der Fall.

Dépôts

Matériaux (éboulis, bois flottant, sable, argile, etc.) transportés par les cours d’eau qui s’accumulent à certains endroits lorsque la vitesse d’écoulement n’est plus suffisante.

Eau des lacs

Eau dans une étendue d’eau quasi stagnante située à l’intérieur des terres (lac).

Eau potable

L’eau potable est l’eau propre distribuée (après traitement si cela est nécessaire) aux ménages et aux autres consommateurs par les canalisations publiques.

En Suisse, environ 80 % de l’eau potable provient du sous-sol. Il s’agit pour près de la moitié d’eau de source. Les 20 % restants sont prélevés dans des lacs.

Eau virtuelle

Quantité d’eau nécessaire à une production, agricole ou industrielle, ou à un service. Correspondant à l’eau utilisée pour produire des biens exportables dans un endroit mais consommée « virtuellement » ailleurs, elle permet de mettre en avant la responsabilité des consommateurs.

Eaux

Ruisseaux, rivières, nappes souterraines et lacs naturels ou artificiels.

Eaux souterraines

L’eau souterraine est l’eau qui occupe complétement les interstices de la roche (aquifères fissurés ou poreux) et qui circule uniquement sous l’effet de la gravité.

L’eau souterraine dite renouvelable est celle qui se renouvèle naturellement et que l’on peut utiliser de façon durable (autrement dit, en en maintenant à la fois la quantité et la qualité). Sa part varie selon les régions (en moyenne 10 % de l’eau souterraine disponible), notamment en fonction de la géologie du sous-sol et de la présence de cours d’eau.
Le terme d’aquifère (ou de réservoir souterrain) désigne une formation perméable contenant de l’eau en quantités exploitables.

Eclair

Un éclair est une décharge électrique entre deux nuages ayant une charge opposée, ou entre les nuages et la terre.

Le processus de l’éclair commence par la décharge préliminaire qui établit le canal de décharge. Dans les dixièmes de seconde qui suivent survient la décharge principale. Elle est succédée en l’intervalle de centièmes voir millièmes de seconde par d’autres décharges partielles. Le réchauffement explosif de l’air dans le canal de décharge (30 000 °C en quelques microsecondes) provoque le tonnerre.

Effet de barrage

Lorsque les masses d’air se heurtent aux montagnes, il se forme des nuages et des précipitations de barrage.

Effet d’éclusée

Fluctuations artificielles du débit d’un cours d’eau provoquées par une centrale hydroélectrique.
Variant selon la demande, la production d’électricité des centrales à accumulation entraîne une augmentation artificielle du débit (débit d’éclusée) ou une phase d’étiage (débit plancher, souvent la nuit et le week-end) dans le tronçon en aval de la centrale. Ce phénomène perturbe les organismes vivants et l’écosystème des cours d’eau concernés.

Elargissement du lit

Intervention humaine consistant à agrandir le lit et les berges d’un cours d’eau aménagé. Le but est d’augmenter la capacité du lit, de réduire le risque de crue et de créer différents habitats et secteurs dans lesquels les variations de la vitesse d’écoulement et de la profondeur de l’eau favoriseront la mobilisation et le dépôt de sédiments.

Embâcle

Un embâcle est une obstruction du lit d’un cours d’eau par du bois flottant, des débris ou d’autres matériaux, de sorte que l’eau et les débris sont retenus et accumulés et qu’une inondation s’ensuit.

Souvent, des arbres emportés par les eaux restent bloqués dans des rétrécissements ou sous des ponts et du matériel charrié s’y accumule.

Enneigement artificiel

L’enneigement artificiel des pistes de ski est assuré par des canons à neige qui projettent de la neige de culture produite mécaniquement à partir d’eau et d’air.

En vue de maintenir ou d’accroître leur rentabilité dans le contexte des changements climatiques, les stations de sports d’hiver utilisent de plus en plus de canons à neige pour garantir un bon enneigement des pistes quand les précipitations hivernales n’y suffisent pas, ou pour prolonger la saison.

Epandage d’alluvions

L’épandage d’alluvions désigne la déposition de débris généralement grossiers qui ont quitté le lit du cours d’eau lors d’inondations dynamiques.

Erosion latérale

Lorsqu’il y a érosion latérale dans un cours d’eau, du matériel est éliminé des berges, ce qui peut provoquer une surinclinaison et par conséquent un effondrement des berges.

L’intensité de l’érosion latérale est dépendante de la vitesse d’écoulement, de l’inclinaison du lit, ainsi que du matériel constituant le lit et les berges. En raison de leur pente plus faible et donc de la vitesse d’écoulement plus lente, l’érosion latérale prédomine sur l’érosion profonde dans les rivières de vallée.

Erosion profonde

Lorsque il y a érosion profonde dans un cours d’eau, du matériel est entraîné du fond du cours d’eau, ce qui provoque un enfoncement du lit et peut induire un effondrement des berges (érosion latérale).

L’érosion profonde dépend de la quantité d’eau, de l’inclinaison du lit, de la vitesse d’écoulement, des roches constituant le fond ainsi que de la quantité et des caractéristiques du débit solide. Un fleuve au fond rocheux, sans matériel charrié (p.ex. gravier), a un potentiel d’érosion très faible. Dans les torrents et rivières de montagne au lit à forte pente et grande vitesse d’écoulement, l’érosion profonde prédomine.

Espaces réservés aux eaux

Surface minimale nécessaire aux eaux de surface, comprenant le lit et les berges. Pour les cours d’eau et les lacs, l’espace réservé aux eaux est déterminé conformément aux dispositions de la loi sur la protection des eaux de 2011.

Etat écomorphologique

Ensemble des caractéristiques structurelles d’un cours d’eau et de ses berges, interactions avec la flore et la faune comprises.

Etiage

L’étiage désigne le niveau d’eau ou le débit d’un cours d’eau ou d’un lac le plus bas pour une période donnée.

L’étiage est provoqué par une période météorologique particulièrement sèche qui se reflète dans le niveau des lacs et des cours d’eau – inférieur à la normale – ainsi que dans la diminution de l’humidité des sols et dans l’abaissement des niveaux des nappes phréatiques.

Eutrophisation

Enrichissement excessif des eaux en nutriments (essentiellement en nitrates et phosphates issus des engrais et des eaux usées). Ce phénomène se manifeste par la prolifération des végétaux aquatiques, dont la décomposition entraîne une réduction notable de la teneur en oxygène de l’eau. Il menace la biodiversité et la survie des poissons.

Evaporation

L’évaporation représente la quantité d’eau passant progressivement de l’état liquide à l’état gazeux à partir de la surface libre d’une étendue d’eau ou d’un sol.

On parle de transpiration lorsque l’eau transférée à l’atmosphère sous forme de vapeur provient de végétaux.

Evaporation

Passage progressif de l’état liquide à l’état gazeux (vapeur) à une température inférieure au point d’ébullition. On distingue l’évaporation, la transpiration et l’évapotranspiration.

Evapotranspiration

L’évapotranspiration représente la quantité d’eau transférée à l’atmosphère du sol par évaporation et de la végétation par transpiration et interception.

Evénement déclencheur

Un événement déclencheur met en route le processus dévastateur lorsque les prédispositions sont réunies. Cela peut être, par exemple, un orage intense.

Evolution du paysage

Transformation du paysage sous l’influence de processus naturels ou d’activités humaines, pouvant se traduire par l’apparition de nouvelles qualités paysagère ou la disparition de qualités existantes.

Fonctions des eaux

Ensemble des processus et services assurés par les eaux au bénéfice de l’environnement, de la société et de l’économie. Les eaux façonnent les paysages, fournissent de l’énergie et de l’eau potable, offrent des espaces de loisirs et de détente, créent des habitats pour les plantes et les animaux, atténuent les températures extrêmes de l’eau et de l’air, servent de voie de transport, diluent et évacuent les déchets, procurent de l’eau d’irrigation en période de sécheresse et alimentent les nappes souterraines.

Front chaud

Un front chaud est une limite de masse d’air derrière laquelle se trouve de l’air chaud.

Au front chaud, une masse d’air plus chaud glisse lentement et avec une légère inclinaison au-dessus d’une masse plus froide. Ce faisant, la vapeur d’eau ne se condense que lentement et forme des nuages stratifiés, accompagnés d’une légère pluie persistante à petites gouttes pouvant durer plusieurs heures à plusieurs jours.

Front froid

Un front froid est une limite de masse d’air, derrière laquelle se trouve de l’air froid.

La masse d’air froid glisse sous une masse d’air chaud et pousse cette dernière vers le haut. Le refroidissement provoque la condensation de la vapeur d’eau et la formation d’imposants nuages cumulus qui amènent de violentes averses.

Gestion de l’eau

La gestion de l’eau est l’activité humaine qui consiste à gérer l’utilisation de l’eau et la consommation de l’eau en tenant compte des ressources en eau disponibles.

Gestion de l’eau

La gestion de l’eau est l’activité humaine qui consiste à gérer l’utilisation de l’eau et la consommation de l’eau en tenant compte des ressources en eau disponibles.

Gestion des eaux

En Suisse, la gestion de l’eau couvre l’ensemble des activités humaines liées aux eaux et au territoire dans trois domaines : utiliser l’eau, protéger l’eau, se protéger contre l’eau.

Gérer les eaux consiste principalement à :
– Utiliser l’eau : exploration et exploitation des ressources superficielles et souterraines (approvisionnement en eau, production hydroélectrique, etc.) ;
– Protéger les eaux : préservation et restauration des fonctions écologiques des eaux ainsi que lutte contre les atteintes à la qualité des eaux (épuration des eaux usées, renaturations, etc.) ;
– Se protéger contre les dangers et les dommages liés à l’eau : protection des terres, de la population, de la faune et de la flore contre les dommages causés par l’eau (régulation des lacs, protection contre les crues, etc.).

Gestion durable de l’eau

Mode d’utilisation et de gestion de l’eau qui tient compte des besoins actuels et futurs de la société, de l’économie et de l’environnement aux niveaux local, régional et mondial et repose sur une coordination optimale entre les ressources disponibles, l’utilisation et la consommation.

Gestion durable de l’eau

La gestion durable de l’eau vise à satisfaire les exigences sociétales, économiques et environnementales actuelles et futures liées à l’eau au niveau local, régional et global.

Gestion intégrée des risques

La gestion intégrée des risques est un concept global pour le maniement durable des dangers naturels. Il englobe tous les dangers naturels et risques, considère toutes les mesures possibles, inclut tous les intéressés dans la planification, prend en compte toutes les évolutions futures (p.ex. réchauffement climatique, utilisation de l’espace) et inclut de manière intégrale tous les aspects de la durabilité.

Gestion intégrée de l’eau

La gestion intégrée de l’eau est une démarche impliquant une collaboration étroite et permanente avec toutes les parties prenantes d’une région.

Gestion intégrée des ressources en eau

Démarche visant à doter chaque région d’un système durable d’utilisation de l’eau. Le but est de préserver les ressources en eau afin de disposer d’un volume suffisant d’eau de qualité irréprochable, qui permette de couvrir les besoins de la société et de l’économie à long terme, en toutes circonstances, compte tenu des changements climatiques et socio-économiques.

Grêle

La grêle désigne des précipitations solides sous forme de boules de glaces translucides (grêlons) ayant un diamètre supérieur à 5 millimètres.

La grêle se forme par l’accumulation et le gel répété d’un film d’eau sur les grêlons dans d’imposants nuages d’orage (orage de chaleur et averses) ayant de forts vents ascendants et descendants.

Grêlons

Les grêlons sont des gouttes de pluie gelées dans les nuages d’un diamètre de 1 à 4 mm environ. Ils sont composés d’un noyau en cristal de glace trouble ainsi que de plusieurs couches gelées.

Lors d’orages de chaleur et d’averses accompagnés de forts vents ascendants et descendants, l’accumulation répétée d’un film d’eau gelée sur les grêlons peut provoquer de la grêle.

Humidité du sol

L’humidité du sol est l’eau imprégnant la portion de sol se trouvant au-dessus de la nappe phréatique, y compris la vapeur d’eau présente dans les interstices du sol.

L’eau dans le sol est l’eau se trouvant dans la couche supérieure de la zone d’aération du sol, suffisamment près de la surface pour passer dans l’atmosphère par évapotranspiration.

Imperméabilisation des sols

L’imperméabilisation des sols désigne l’imperméabilisation d’une surface suite à des interventions artificielles (p.ex. revêtement de route) ainsi que suite à des processus naturels (p.ex. gel) qui provoquent une réduction ou un empêchement de l’infiltration des eaux de pluie qui alors ruissellent en surface.

Industrie

Ensemble des activités économiques ayant pour objet l’extraction, le traitement et la transformation de matières premières ou de sous-produits. Les entreprises industrielles produisent principalement des biens de consommation et de production matériels à l’aide de machines, selon le principe de la division du travail, pour de grands marchés (voir aussi artisanat et commerce).

Infrastructure hydraulique

L’infrastructure hydraulique est constituée de l’ensemble des systèmes d’approvisionnement destinés à l’utilisation et à la consommation de l’eau (production hydroélectrique, irrigation, approvisionnement en eau potable, traitement des eaux usées, enneigement artificiel, etc.).

Inondation

Si l’eau déborde au-delà des berges et recouvre temporairement les surfaces environnantes, on parle d’inondation.

Inondation dynamique

Lors d’inondations dynamiques, l’eau débordant au-delà des berges a une vitesse d’écoulement élevée.

Inondation statique

Lors d’inondations statiques, l’eau débordant au-delà des berges a une vitesse d’écoulement faible ou nulle. Elles surviennent lorsque le terrain est plat, ou en bordure de lac.

Interception

L’interception désigne le processus, au cours duquel l’eau de précipitation est interceptée par la végétation puis évaporée, sans parvenir au sol.

L’importance de l’interception, et donc son efficacité, dépend de la densité de la végétation, de la durée et de l’intensité des précipitations, du vent ainsi que des conditions lors de l’évaporation.

Irrigation

L’irrigation est l’opération consistant à apporter artificiellement de l’eau sur des terres agricoles.

Irrigation goutte à goutte

L’irrigation goutte à goutte (ou micro-irrigation) est une technique d’irrigation économe en eau, qui consiste à n’amener au sol que la quantité d’eau nécessaire à la plante par des tuyaux disposés près des racines.

Avantages : économies d’eau, fertilisation dosée (permettant de limiter l’apport de nutriments dans les eaux superficielles et souterraines) et salinisation réduite des sols en région aride. Les coûts élevés d’achat et d’installation sont compensés par les économies d’eau réalisées et par une meilleure croissance des plantes.

Isobares

Des isobares sont des lignes de même pression atmosphérique sur une carte météorologique.

Lac

Un lac est une surface d’eau stagnante ou quasi-stagnante relativement étendue et entourée de terres (eaux intérieures).

En Suisse, la quantité d’eau s’écoulant de la plupart des grands lacs et leur niveau sont régulés. Parmi les grands lacs non régulés, on compte le lac de Constance et le lac de Walenstadt.

Lave torrentielle ou coulée de boue

Une lave torrentielle est un mélange d’eau et de matériaux solides avec une proportion de matériaux solides (sable, pierres, blocs, bois, etc.) de 30 à 60 pourcents, qui s’écoule dans le lit d’un torrent avec une vitesse pouvant atteindre 60 kilomètres par heure.

Les précipitations intenses et les précipitations prolongées ainsi que la fonte des neiges peuvent mobiliser des matériaux meubles dans le bassin versant d’un torrent qui s’écoule alors dans le lit de torrents ou dans des ravines sillonnant les pentes. Une lave torrentielle provoque de gros dommages et des accumulations importantes de blocs, de gravats et de bois.

Les processus de minéralisation

Processus de dégradation de la matière organique en ses constituants chimiques élémentaires à travers le sol et les roches. L’eau s’enrichit en minéraux, principalement sous l’effet des interactions de l’eau d’infiltration avec les particules du sol et de l’eau souterraine avec la roche.

Les processus d’épuration

Elimination des germes et des polluants de l’eau d’infiltration à travers le sol, qui est le principal filtre dans le cycle de l’eau.

Loi fédérale sur la protection des eaux

Ensemble de dispositions s’appliquant à la protection des eaux superficielles et souterraines (depuis 1971), au maintien de débits résiduels convenables (depuis 1991) et au rétablissement des fonctions naturelles des eaux (depuis 2011).

L’eau d’usage

Eau utilisée à des fins techniques, industrielles, artisanales, agricoles ou domestiques (également appelée eau industrielle ou eau non potable). Il n’est pas nécessaire qu’elle soit potable, mais elle doit répondre à certaines normes d’hygiène en fonction de l’utilisation prévue. Par exemple, elle peut servir à refroidir des installations industrielles et des bâtiments ou être utilisée pour le nettoyage et l’irrigation.

Marais barométrique

Lors de marais barométriques, les contrastes barométriques sont tellement faibles, qu’il n’y a pas de centres de pression (haute et basse pression).

Lors de marais barométriques en Europe centrale, on n’observe pas ou presque pas d’isobares sur la carte météorologique. De ce fait, il n’y a presque pas de mouvements d’air latéraux. Cependant, lorsque le rayonnement solaire est important, il y a formation d’orages de chaleur locaux intenses.

Marécage

Zone humide caractérisée par un sol temporairement saturé en eau et par un niveau élevé de la nappe souterraine, se rencontrant souvent dans les plaines fluviales et aux abords des lacs.

Mesures biologiques

Les mesures biologiques réduisent le danger de crue au travers de l’entretien des forêts protectrices ou de la revégétalisation de berges et de versants dégradés par l’érosion.

D’une part, la végétation retient une petite partie de l’eau des précipitations (interception), d’autre part elle pompe de l’eau des sols et l’évapore directement dans l’atmosphère (transpiration). Les racines des plantes permettent d’améliorer les capacités d’infiltration et de stockage de l’eau dans les sols. Les racines des arbres stabilisent les sols meubles et les berges, ce qui diminue l’érosion de matériaux fins et de sédiments. Cependant, la forêt n’atténue les crues que de manière insignifiante en cas de pluie persistante présentant de grandes quantités de précipitations ou en cas de précipitations intenses présentant une grande intensité de précipitation.

Mesures d’aménagement du territoire

L’utilisation de l’espace est adaptée aux dangers naturels au moyen de mesures d’aménagement du territoire afin de réduire le potentiel de dommages.

La carte des dangers est un outil important à la planification de mesures appropriées pour réduire le potentiel de dommages et le risque de crues.

Mesures de construction

Les mesures de construction diminuent les dangers naturels au travers de leur influence sur le déroulement d’un événement. (p.ex. digue de protection contre les crues, mur protecteur).

Mesures d’organisation

Les mesures d’organisation sont des mesures prises pour le cas où un événement surviendrait (p.ex. plans d’urgence, systèmes de surveillance, systèmes d’alarme, protections mobiles contre les crues).

Mesures d’adaptation

Ensemble des mesures visant une accommodation aux effets négatifs (inévitables) des changements (voir aussi mesures d’atténuation).

Mesures d’atténuation

Ensemble des mesures visant à prévenir ou réduire les causes de changements négatifs sur les ressources en eau et les eaux (voir aussi mesures d’adaptation).

Mesures d’organisation du territoire

Ensemble de mesures visant la protection des eaux souterraines par un devoir de vigilance général, une interdiction de polluer et une obligation de maintenir les quantités nécessaires. L’objectif de cette protection des eaux souterraines sur l’ensemble du territoire est de préserver les réserves d’eau souterraine dans leur intégralité au moyen d’instruments juridiques tels que les zones et périmètres de protection des eaux souterraines, les secteurs de protection des eaux et les aires d’alimentation.

Mesures techniques d’aménagement des cours d’eau

Ensemble des interventions humaines visant à remodeler les cours d’eau de manière ciblée, à des fins diverses : protection contre les crues, utilisation des eaux (p. ex. pour la navigation), occupation de nouvelles terres, amélioration foncière de la zone alluviale adjacente, revitalisation ou élargissement du lit (voir aussi correction des eaux).

Micro-organismes

Etres vivants de taille microscopique potentiellement pathogènes impliqués dans les cycles des matières (p. ex. processus de décomposition ou de biodégradation).

Micropolluants

Polluants issus des activités humaines quotidiennes, dont la présence, même à des concentrations infimes (de l’ordre du microgramme au milligramme par litre), peut avoir un impact notable sur les usages et les écosystèmes.

Minimisation du risque

Par la minimisation du risque, on tente de réduire le potentiel de dommages au moyen de mesures d’aménagement du territoire essentiellement, c’est-à-dire par l’adaptation aux dangers naturels de l’utilisation actuelle et planifiée de l’espace.

Nappe phréatique

Le terme de nappe phréatique (phréatique : du grec ancien signifiant « puits ») est utilisé pour l’eau souterraine à faible profondeur qui alimente les puits et les sources en eau potable.

Niveau de la nappe phréatique

Le niveau de la nappe phréatique est défini par la hauteur de la surface (de pression) des eaux souterraines à un endroit et instant précis.

Le niveau de la nappe phréatique est déterminé par la hauteur de l’eau dans un tube d’observation installé de manière fixe (piézomètre). Le niveau de la nappe phréatique est un indicateur du niveau de remplissage du système hydrogéologique, tandis que le débit de source est un indicateur de l’écoulement hors de ce système. Le niveau de la nappe phréatique et le débit de source dépendent des précipitations, de l’infiltration fluviale, de la géologie, de l’inclinaison et de l’épaisseur des couches aquifères, ainsi que de l’utilisation par l’homme.

Orage de chaleur

Un orage de chaleur est un phénomène météorologique qui va de pair avec des décharges électriques (éclairs) et du tonnerre. Il est en général accompagné de précipitations courtes et intenses, et parfois de grêle.

Les nuages ayant une grande étendue verticale allant jusqu’à 12 km (cumulonimbus) sont typiques pour les orages. Ceux-ci surviennent principalement en été. Les orages de chaleur sont provoqués par le rayonnement solaire et peuvent être renforcés par ascendance orographique ou par l’apport de masses d’air froides (advection).

Pluie persistante

Une pluie persistante est une précipitation de faible intensité survenant au front chaud et pouvant durer plusieurs heures à plusieurs jours.

La faible intensité et la longue durée de la pluie persistante sont dues au fait que l’air chaud ne glisse que lentement et avec une faible inclinaison au-dessus de l’air froid et dense (advection). En conséquence, la vapeur d’eau contenue dans l’air chaud se condense lentement mais continuellement et forme des nuages stratifiés.

Point de rosée

Le point de rosée désigne la température à laquelle un paquet d’air doit être refroidi pour que débute la condensation. L’humidité relative de l’air au point de rosée est donc de 100 %.

Politique

Ensemble des principes d’action, des exigences et des objectifs fixés dans les domaines privés et publics en vue d’organiser et de régir la collectivité publique (p. ex. Confédération, canton, commune).

Potentiel de dommages

Le potentiel de dommage définit le dommage qui peut être causé à une personne ou à la valeur matérielle d’un objet lorsque un danger survient.

Précipitations annuelles

Les précipitations annuelles correspondent à la hauteur de précipitations, en millimètres, mesurée en une année.

Les précipitations annuelles moyennes correspondent à la moyenne des précipitations annuelles d’un certain nombre d’années (période standard : 30 ans, p.ex. 1961 – 1990).

Précipitations intenses

Les précipitations intenses présentent une forte intensité par rapport à leur durée. Elles ne surviennent que rarement tout au plus deux fois par année en moyenne.

Précipitations orographiques

Les précipitations orographiques surviennent lorsque des masses d’air humide s’élèvent le long de montagnes. Le refroidissement qu’elles subissent provoque la condensation de vapeur d’eau, la formation de nuages et de précipitations.

Cette ascension orographique de masses d’air amplifie les orages de chaleur, les averses et les pluies persistantes. En Suisse, elle a une grande influence sur la formation de précipitations intenses.

Précipitations prolongées ou précipitations continues

Précipitations de durée prolongée (plusieurs heures à plusieurs jours) et de grande étendue présentant généralement une faible variation d’intensité.

Les précipitations prolongées sont également nommées précipitations advectives, du fait de leur formation majoritairement due à des mouvements d’air horizontaux (advection).

Prédisposition de fond

La prédisposition de fond englobe toutes les conditions nécessaires à un processus dangereux et qui restent stables sur une période prolongée. Par exemple le relief, la géologie, le sol ou le climat.

Prédisposition variable

La prédisposition variable englobe les paramètres qui varient dans le temps et dépendent des saisons ou de l’heure du jour, tels que la situation météorologique momentanée ou encore l’état des sols et de la végétation.

Prise de conscience insuffisante en matière d’utilisation du sol

Prise en compte lacunaire, de la part du public, de l’accaparement des zones de protection des eaux souterraines nécessaires à un approvisionnement en eau potable de qualité par le milieu bâti, les voies de communication et l’industrie. Le conflit entre les besoins en surface pour les revitalisations et l’utilisation agricole passe aussi presque inaperçu.

Processus de minéralisation

Processus de dégradation de la matière organique en ses constituants chimiques élémentaires à travers le sol et les roches. L’eau s’enrichit en minéraux, principalement sous l’effet des interactions de l’eau d’infiltration avec les particules du sol et de l’eau souterraine avec la roche.

Processus d’épuration

Elimination des germes et des polluants de l’eau d’infiltration à travers le sol, qui est le principal filtre dans le cycle de l’eau.

Production hydroélectrique

La production hydroélectrique représente l’électricité produite en utilisant la force hydraulique : l’eau actionne une turbine qui transmet le mouvement à une génératrice pour produire de l’énergie électrique.

On distingue les centrales au fil de l’eau, les centrales d’accumulation et les centrales de pompage-turbinage.

Produits phytosanitaires

Préparation contenant une ou plusieurs substances actives principalement utilisée pour augmenter et maintenir le rendement des monocultures ainsi que pour lutter contre les maladies et les parasites. Il s’agit notamment d’herbicides, de fongicides, d’insecticides, d’acaricides, de régulateurs de croissance et de répulsifs. L’agriculture biologique renonce aux produits phytosanitaires de synthèse.

Précipitations

Apports d’eau en provenance de l’atmosphère, à l’état liquide ou solide, mesurés ou observés à la surface de la terre. On distingue les précipitations qui tombent (pluie), tourbillonnent (bourrasques de neige), s’accumulent (manteau neigeux) ou se déposent (givre, rosée).

Puits de pompage

Excavation verticale pratiquée pour exploiter l’eau souterraine des aquifères en roches meubles des fonds de vallées. L’eau est soit stockée dans un réservoir, soit utilisée directement (p. ex. à des fins agricoles ou pour refroidir des installations).

Pénurie d’eau

Le terme de pénurie d’eau désigne le déséquilibre entre les ressources en eau disponibles et les besoins en eau.

Périmètres de protection des eaux souterraines

Zones délimitées en vue de l’exploitation future des eaux souterraines, dans lesquelles il est interdit de construire des bâtiments ou installations (voir aussi mesures d’organisation du territoire relatives aux eaux).

Qualité de l’eau

Etat de l’eau caractérisé par un ensemble de propriétés physiques (p. ex. température), chimiques (p. ex. substances dissoutes), biologiques (p. ex. micro-organismes) et organoleptiques (p. ex. goût).

Réchauffement climatique

Le réchauffement climatique désigne l’augmentation de la température de la troposphère et des mers observée depuis 150 ans.

Régime d’écoulement

Le régime d’écoulement désigne les variations saisonnières moyennes du débit d’un cours d’eau. Celles-ci sont dues aux précipitations, à l’évaporation, à l’écoulement (infiltration, ruissellement de surface) ainsi qu’au stockage intermédiaire (neige, glace, nappes phréatiques).

Le régime d’écoulement se laisse analyser grâce aux coefficients de Pardé de chaque mois. Le coefficient de Pardé est défini comme le rapport entre le débit moyen pluriannuel de chaque mois et le débit annuel moyen. Les diagrammes des régimes permettent une comparaison des débits d’écoulement de différents cours d’eau au cours des saisons. Il existe 16 différents types de régimes en Suisse.

Régime glaciaire

Le régime d’écoulement glaciaire est influencé par la fonte des glaciers en été. Il présente une courbe d’écoulement avec un seul maximum entre juillet et août.

Régime nival

Le régime d’écoulement nival est influencé par la fonte des neiges. Il présente une courbe d’écoulement avec un seul maximum entre mai et juin.

Régime pluvial

Le régime d’écoulement pluvial est influencé en alternance par les précipitations (neige et pluie) et l’évaporation. Il présente une courbe d’écoulement à plusieurs maxima.

Renaturation

Intervention visant à rétablir un milieu artificialisé dans son état naturel d’origine. La question d’un retour à un état initial et à une nature originelle suite à une intervention humaine étant discutable, la politique actuelle de protection des eaux mise plutôt sur des mesures de revitalisation.

Weil jedoch fraglich ist, ob sich der ursprüngliche Zustand überhaupt wiederherstellen lässt und ob ein menschlicher Eingriff zu ursprünglicher Natur führen kann, werden in der aktuellen Gewässerschutzpolitik Revitalisierungsmassnahmen umgesetzt.

Ressources en eau

Les ressources en eau (ou ressources hydriques) sont la part des précipitations qui ne s’évapore pas, mais qui s’écoule dans les ruisseaux et les rivières, ou qui est stockée temporairement dans les lacs, les nappes souterraines et les glaciers.

En Suisse, les ressources en eau naturelles (précipitations moins évaporation) s’élèvent à 40 km3 par an, dont 14 % sont utilisés et 5 % consommés.

Revitalisation

Intervention visant à relancer au moyen de mesures de construction les processus naturels dans les cours d’eau aménagés et à leurs abords (p. ex. élargissement du lit, restauration de zones alluviales), de manière à ce que l’écosystème puisse retrouver sa dynamique et ses fonctions naturelles (voir aussi renaturation).

Risque

Pour les dangers naturels, le risque définit l’ampleur et la probabilité d’un possible dégât.

Rivière de montagne

Par rivière de montagne on entend des cours d’eau naturels de taille supérieure en montagne, présentant des tronçon de forte pente, une vitesse d’écoulement variant fortement et rapidement, des turbulences ainsi qu’un débit et une quantité de débit solide variable.

Les rivières de montagne et les torrents présentent des tronçons ayant une forte pente, lesquelles provoquent une forte augmentation du débit et une augmentation de l’érosion latérale et profonde lors de précipitations intenses.

Rivière de vallée

En raison de la pente plus faible, une rivière de vallée présente une vitesse d’écoulement inférieure par rapport à une rivière de montagne.

L’érosion latérale prédomine sur l’érosion profonde dans les rivières de vallée, en raison de la vitesse d’écoulement plus lente et de la force de transport de l’eau moindre.

Ruissellement de surface

Le ruissellement de surface est la part de précipitations qui s’écoule à la surface du terrain avant de rejoindre un cours d’eau.

Le ruissellement de surface survient lorsque l’eau de précipitations peine à s’infiltrer en raison des caractéristiques du sous-sol (p.ex. sous-sol rocheux, sol compacté) (ruissellement hortonien) ou lorsque le sol est saturé et que l’eau ne peut donc plus s’infiltrer (ruissellement par saturation).

Régime de charriage

Caractéristique déterminante d’un cours d’eau, influencée par l’érosion et le dépôt de matériaux rocheux. Le régime de charriage est en équilibre dynamique lorsque l’érosion et le dépôt se compensent en grande partie, de sorte que le niveau du fond du lit reste stable.

Durch die je nach Bedarf hohe oder niedrige Stromproduktion von Speicherkraftwerken kommt es im Fliessgewässer unterhalb des Werkes zu künstlich erhöhtem Abfluss (Schwall) bzw. einer Niedrigwasserphase (Sunk, oft in der Nacht und am Wochenende). Diese starken Schwankungen des Abflusses stellen ein Problem für die Lebewesen und das Ökosystem der betroffenen Fliessgewässer dar.

Régime nivo-glaciaire

Le régime nivo-glaciaire est influencé par la fonte des neiges et des glaciers ; son hydrogramme typique présente un pic en juin et en juillet.

Région karstique

Les régions karstiques sont composées de calcaires et présentent des formes d’altération typiques telles que grottes, dolines et lapiaz.

Les régions karstiques connaissent généralement un déficit hydrique en surface, car l’eau pluviale et nivale s’infiltre rapidement dans les nombreuses fissures et cavités du calcaire, s’écoule sous terre, puis réapparaît à un autre endroit (sources karstiques, ou résurgences). Ce type de système est extrêmement sensible aux pollutions.

Réseaux d’eau (publics)

Partie du système d’approvisionnement en eau permettant de fournir à la population de l’eau potable de qualité en quantité suffisante, de l’eau d’usage pour les activités industrielles, artisanales, agricoles ou domestiques et de l’eau d’extinction au moyen de réservoirs et d’un vaste réseau d’hydrantes.

Réservoir

Bassin naturel ou artificiel permettant le stockage d’eau potable ou d’eau d’usage pour sécuriser l’approvisionnement en eau.

Réservoir d’eau

Lieux retenant l’eau de manière temporaire (couverture neigeuse, eau du sol et du sous-sol) ou plus longuement (lacs, nappes souterraines, glaciers) à certains endroits du réseau hydrologique. La restitution de l’eau avec un certain décalage favorise la pérennisation du cycle de l’eau.

Réservoirs à buts multiples

Les réservoirs à buts multiples stockent l’eau destinée à différents usages (protection contre les crues, production hydroélectrique, navigation, irrigation, pêche, approvisionnement en eau potable, loisirs, etc.) pour la restituer en cas de pénurie.

En Suisse, les lacs de retenue sont de plus en plus utilisés comme des réservoirs à buts multiples pour compenser la fonte des glaciers et la diminution du manteau neigeux, ainsi que pour coordonner les différents besoins (énergie, agriculture, eau potable, p. ex.).

Scénarios climatiques CH2011

Basés sur des modèles scientifiques, les scénarios du changement climatique en Suisse CH2011 indiquent comment le climat de la Suisse pourrait évoluer au cours du 21e siècle.

Secteur de protection des eaux

Secteur comprenant les eaux souterraines exploitables en périphérie des zones de protection des eaux souterraines (voir aussi mesures d’organisation du territoire relatives aux eaux).

Seuil

Ouvrage implanté dans le lit d’un cours d’eau perpendiculairement au courant pour réduire la vitesse d’écoulement et l’érosion en profondeur.

Situation de vent d’ouest

Lors de situation de vent d’ouest, des cyclones (tourbillons de basse pression) avec leur fronts chauds et froids sont transportés au-dessus de l’Europe, pendant plusieurs jours, par des vents venant de l’ouest.

Un temps instable, avec de forts vents et une alternance de fortes précipitations et de courtes éclaircies, est typique pour la situation de vent d’ouest.

Situation météorologique dite « 5b »

Lors d’une situation météorologique dite « 5b », un cyclone se déplace du golfe de Gênes vers l’est des Alpes en faisant un large coude au-dessus de l’Adriatique et en rejoignant le nord des Alpes « par la petite porte ». Cette situation provoque alors des pluies intenses en Pologne, en République tchèque, en Autriche, en Allemagne et dans l’est de la Suisse

Source

Une source est l’endroit où l’eau émerge naturellement du sol ou de la roche.

Source karstique

Une source karstique (ou résurgence) est un lieu en région karstique où l’eau réapparaît à l’air libre au terme de son parcours souterrain.

Le débit des résurgences varie fortement, car, en région karstique, l’eau pluviale et nivale s’infiltre rapidement dans les nombreuses fissures et cavités du calcaire, s’écoule sous terre, puis réapparaît à l’air libre au niveau de la source.

Station d’épuration

Ensemble des installations techniques permettant de traiter les eaux usées domestiques et industrielles par une succession de procédés mécaniques, biologiques et chimiques.

Stratégie énergétique 2050

Ensemble de mesures prévues par la Suisse pour assurer la sortie programmée du nucléaire par un approvisionnement sûr en électricité à long terme. Il s’agit notamment de mesures visant à augmenter l’efficacité énergétique, réduire les émissions de CO2 et promouvoir les énergies renouvelables.

Surfertilisation

Enrichissement excessif du sol en nutriments. Ce phénomène peut se produire aussi bien avec des engrais minéraux (contenant principalement de l’azote, du phosphore, du potassium et du calcium) qu’avec des engrais organiques azotés et phosphorés (p. ex. lisier, fumier, compost, boues d’épuration).

Surveillance généralisée

Ensemble de dispositions relatives au relevé, à la mesure et à l’observation systématiques de paramètres et de processus hydrologiques visant l’acquisition de données et d’informations sur la disponibilité, l’écoulement, le stockage, la qualité et l’utilisation de l’eau ainsi que sur les besoins. Le but est d’améliorer les connaissances, de vérifier les hypothèses et d’évaluer les mesures.

Système séparatif

Système d’assainissement constitué de deux réseaux distincts, l’un pour les eaux usées des ménages et des procédés de production ou de nettoyage, l’autre pour les eaux pluviales des toits, des places et des rues. Seul le premier est raccordé à une STEP ; le second déverse les eaux directement dans un cours d’eau ou un lac, sans traitement (voir aussi système unitaire).

Système unitaire

Système d’assainissement constitué d’un réseau unique dans lequel les eaux usées et les eaux pluviales sont mélangées et dirigées vers la STEP (voir aussi système séparatif). Pendant les périodes pluvieuses, une partie du mélange (trop plein) peut être rejetée par les déversoirs d’orage sans être épurée.

Systèmes de drainage

Ensemble de fosses, pompes, conduites et drains artificiels mis en place pour abaisser le niveau de la nappe souterraine et assainir le sol.

Sécheresse (période de sécheresse)

Absence persistante ou manque marqué de précipitations.

Sécurité de l’approvisionnement

Ensemble des mesures internes aux réseaux d’eau visant à garantir l’approvisionnement même en cas de sécheresses prolongées ou récurrentes, de problèmes concernant la qualité d’une ressource ou de besoins de pointe, qu’ils soient périodiques ou soudains.

Torrent

Par torrent on entend un petit cours d’eau naturel possédant des tronçons à forte pente, une vitesse d’écoulement variant fortement et rapidement, des turbulences ainsi qu’un débit et une quantité de débit solide variable.

Les tronçons de torrents et de rivières de montagne ayant une forte pente provoquent une forte augmentation du débit et une augmentation de l’érosion latérale et profonde lors de précipitations intenses.

Transpiration

La transpiration désigne le processus au cours duquel les plantes dégagent de l’eau dans l’atmosphère sous forme de vapeur.

La transpiration est une évaporation active qui consomme de l’énergie. Les plantes doivent transporter l’eau à travers leurs racines, troncs ou feuilles avant qu’elle ne s’évapore au niveau des stomates.

Utilisation de l’eau

L’utilisation de l’eau désigne les masses d’eau qui servent à produire de l’électricité ou à refroidir des installations et qui sont restituées à l’environnement sans que leur qualité initiale ne soit détériorée.

Valeurs pluviométriques

Les valeurs pluviométriques ou quantités de précipitations sont indiquées en litres par mètre carré, ou en millimètres (hauteur de précipitation). 1 l/m2 correspond à 1 mm de précipitation.

La quantité de précipitations est un volume qui tombe sur une surface donnée en un temps donné. Lorsque 1 mm de précipitations tombe sur 1 m2, cela correspond à un volume de 0.1 cm x 100 cm x 100 cm = 1000 cm3 (= 1 dm3), ce qui correspond exactement à 1 l.

Vallée intra-alpine

Situées au cœur des Alpes, les vallées intra-alpines sont cernées de hautes montagnes.

Les vallées intra-alpines sont relativement sèches et chaudes, car les montagnes environnantes forcent les masses d’air humide à prendre de la hauteur, l’eau contenue dans celles-ci tombe sous forme de pluie et l’air asséché redescend dans les vallées.

Vent ascendant

Un vent ascendant est un mouvement d’air vertical limité localement et provoqué par le rayonnement solaire, par l’énergie libérée lors de la condensation dans les nuages ou par l’influence des montagnes (ascendance orographique).

Voies de communication

Surfaces utilisées pour le transport routier, ferroviaire et aérien.

Zones de protection

Etendues de terrain délimitées autour des captages d’intérêt public pour protéger de la pollution les eaux souterraines destinées à être exploitées et pour garantir la capacité d’écoulement de l’eau du sous-sol (voir aussi mesures d’organisation du territoire relatives aux eaux).

Zones urbanisées

Concentration d’habitations et de bâtiments commerciaux.

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